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Notre avis sur BESTIALE, la nouvelle série d’animation d’Ankama

Découvrez notre avis sur BESTIALE, la nouvelle série d’animation d’Ankama à découvrir sur ADN.

Après WAKFU, Dofus : Livre 1 – Julith, ou encore Princesse Dragon, Ankama Animations revient avec BESTIALE, une série courte (7 épisodes de 12 minutes) qui nous replonge dans l’univers foisonnant du Krosmoz. Avec une animation soignée et un scénario à la fois accessible et profond, cette nouvelle production a de quoi séduire aussi bien les fans de longue date que les néophytes curieux.

L’histoire suit Yrehn, une jeune Osamodas dotée d’un lien unique avec Elante, une créature légendaire qu’elle est chargée de protéger. Capables de ressentir les émotions et les blessures de l’autre, elles forment un duo indissociable… jusqu’à l’arrivée de Karn, un Iop chasseur redoutable, qui capture Elante dans le cadre d’une mission teintée de mystère. Déterminée à retrouver sa protégée, Yrehn se lance alors dans un périple initiatique où chaque pas l’amène à repousser ses propres limites.

Notre équipe a eu la chance de découvrir la série en avant-première. Après l’avoir visionné en intégralité, nous vous partageons dans cet article notre avis sur BESTIALE, dont la diffusion est attendue sur ADN dès ce vendredi 21 février à 9 h.

Un univers enchanteur et une ambiance sonore immersive

Dès les premiers instants, BESTIALE en met plein la vue. Le talent artistique des équipes d’Ankama et du studio Unagi, qui coréalisent la série, nous offre des décors vivants, une animation fluide et des character designs travaillés. On retrouve cette touche fantasy dynamique qui a fait le succès de WAKFU, avec des créatures extraordinaires et une mise en scène léchée, notamment lors des séquences d’action.

Côté musique, BESTIALE s’inscrit dans la lignée des productions Ankama : des compositions envoûtantes, qui collent parfaitement aux moments de tension, d’action ou d’émotion. Si aucun morceau ne ressort particulièrement comme un « thème signature », l’ensemble est travaillé avec soin et contribue grandement à la création d’une atmosphère unique pour la série.

Un scénario efficace et bien rythmé

Avec seulement sept épisodes, BESTIALE n’a pas droit à l’erreur en matière de rythme. Et bonne nouvelle : la série maîtrise parfaitement son tempo. L’intrigue s’installe rapidement, sans longueurs inutiles, et chaque épisode apporte son lot de tension et d’évolution narrative.

Le schéma narratif suit une progression claire :

Une introduction percutante dans les deux premiers épisodes,
Une montée en puissance de l’action du troisième au quatrième épisode,
Un cliffhanger inattendu, qui dévoile de nouveaux enjeux,
Une conclusion efficace, qui boucle l’histoire sans frustration.

Si le scénario reste relativement simple dans sa structure, il se distingue par une écriture soignée et des enjeux émotionnels bien amenés. Fidèle à la tradition d’Ankama, la série évite le manichéisme et offre des personnages nuancés, avec des motivations crédibles et bien construites.

Des personnages attachants

Malgré son format court, BESTIALE parvient à proposer un casting de personnages bien développés. Yrehn, bien qu’incapable de parler en raison de son lien avec Elante, exprime énormément à travers ses gestes et son regard. Karn, l’antagoniste apparent, dépasse rapidement le simple rôle du « méchant » et dévoile une personnalité travaillée au fil des épisodes, en plus de jouer à merveille le rôle du bourrin un peu idiot.

Un autre personnage, que nous ne développerons pas pour vous laisser toute la surprise, apporte quant à lui une touche dramatique touchante. L’ensemble crée une dynamique fluide et prenante, qui pousse à s’attacher aussi bien aux héros qu’aux figures plus ambiguës du récit.

Une série qui parle à tous les publics

Un peu à l’image de WAKFU, BESTIALE joue sur un équilibre subtil entre aventure accessible et thématiques plus matures. Derrière l’histoire d’une héroïne cherchant à sauver sa protégée se cachent des réflexions sur le sacrifice, la perte et la complexité des choix moraux.

Si la série est parfaitement adaptée aux jeunes spectateurs grâce à son univers coloré et son action rythmée, elle saura aussi captiver un public adulte grâce aux dilemmes qu’elle pose et aux émotions qu’elle véhicule.

Faut-il regarder BESTIALE sur ADN ?

Pour nous, la réponse est un grand oui ! BESTIALE est une réussite à tous les niveaux :

Une animation fluide et un univers visuel sublime.
Une intrigue bien construite, avec un rythme parfaitement maîtrisé.
Des personnages attachants et nuancés.
Un équilibre idéal entre divertissement et profondeur narrative.

Sans surprise, les connaisseurs d’Ankama et du Krosmoz y trouveront leur compte. Mais même les non-initiés à cet univers peuvent se laisser séduire par cette aventure immersive. Avec son format compact (l’équivalent d’un long-métrage d’1 h 30), la série s’apprécie facilement en une seule session, offrant une expérience aussi dense qu’agréable.

Le rendez-vous est donc pris pour ce vendredi 21 février dès 9 h, pour découvrir BESTIALE sur ADN !